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Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.19/5

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15 critiques: 2.3/5



Elise 4 Jusqu'au bout on s'éclate
MLF 3.5
Arno Ching-wan 3.25 Brainstorming en cours
François 2 blablablablabla boum boum boum blablablblabal bizbizbiz boum boum blablablabla....
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Jusqu'au bout on s'éclate

Vraiment beaucoup aimé ce troisième opus, même si on ne peut pas nier certaines déceptions. Le pire du pire, dans ce film, est finalement exactement le même que dans les deux autres films : Orlando Bloom et Keira Knightley, qui jouent vraiment super mal, mais on pouvait s'y attendre, même si Orlando Bloom gagne un peu plus de prestance. Enfin ils n'ont vraiment pas leur place dans un film de pirates, en tout cas pas en pirates. A part ça, l'histoire est particulièrement jouissive et, malgré quelques longueurs, on en a vraiment pour son argent. Du bon délire d'un Jack schizo jusqu'au maelstrom, de bonnes idées viennent s'entasser dans ce film qui finirait par donner envie d'être un pirate. Inutile de dire que Johnny Depp déchire encore dans son merveilleux rôle, et que les musiques, encore nouvelles, rentrent bien dans l'action. Bref, du bon spectacle.



26 mai 2007
par Elise




Brainstorming en cours

Y’a du très bon, et y’a du très pas bon dans ce "Pirates des Caraïbes 3". Pour ce qui est de la trame, des enjeux et des personnages, la cohérence n’est pas de mise, pas plus qu’une quelconque implication dramatique. Comme d’habitude. Tout comme dans un « Spiderman 3 », « PdC 3 » tire son épingle du jeu à s’éclater avec pléthores détails insignifiants, des petites saynètes disséminées de-ci de-là qui arrivent à entretenir le show joyeusement. C’est du bric-à-brac plus ou moins bien collé, qui ne tient pas la distance sur les 3h du métrage, c’est évident, mais avouons-le carrément jouissif dans l’excès. Pour le très bon : Jack Sparrow, les effets spéciaux, avec en plus, cette fois-ci et plus qu'avant, des rebondissements osés qui font plaisir à voir, de ceux qu’on souhaite qu'ils surviennent dans trop de ces films qui, à force de ne prendre aucun risque, sont ennuyeux au possible. Dans ce Gore Verbinski là, les risques sont sacrément payants. Ils sauvent l’armada du naufrage pré-condamné par un cahier des charges foireux, habité par notre jolie donzelle qui s’habille en chinoise pour l’épisode du jour, mais aussi par le frère de Léon Blum, Orlando, qui a toujours le charisme de l’huître collée sur la joue de Bill le potier. Malgré son joli front populaire. Quant au "cruel" personnage Barbossa (Geoffrey Rush), il devient curé pour les besoins d’un mariage gênant. Non, c’est franchement trop le bordel tout le temps dans ce film. Alors on guette… On guette et on attend… On attend que le singe fasse une singerie, que les rigolos de services nous servent du rigolo, qu’un événement ahurissant vienne dynamiter un passage à vide, et que Jack Sparrow se barre pour une raison connue de lui-seul. Pour qu’on le suive bêtement, fascinés qu'on est par ce grand rien fascinant, prêts que nous sommes à larguer les amarres pour régler nos rames sur les siennes.

Retour au scénar: j’ai écrit « épisode » un peu plus haut, c’est tout à fait ça. Les ressorts accélérés de l'histoire font immédiatement penser aux trouvailles improvisées des scénaristes de séries. Vous savez, ceux qui recollent des morceaux bancals avec des passages plus rapide et abrutissants que d’autres, pour enchaîner rapidos avec un autre truc et éviter qu'on réfléchisse trop. Du genre: "Ouais mais là c'est pas poss..." et SPRINTCH!, t'es déjà ailleurs. Bref, c’est de la bonne potacherie de luxe tout ça, mais 3h00 c’est trop long. Voilà, voilà, c’est tout, vous pouvez lire d’autres trucs maint… Hein? Quoi? Chow Yun Fat ? Ah, oui, eh bah euh… grâce à lui on a une fiche du film sur le site, c’est déjà bien non ? Non ? Ah bon. Eh bien, mettons que Chow Yun Fat chinoise dans un film occidental. Sans plus. D’ailleurs il s’en contrefout et ça se voit.



26 mai 2007
par Arno Ching-wan




blablablablabla boum boum boum blablablblabal bizbizbiz boum boum blablablabla...

Pour essayer de faire plus court que le film:

-beaucoup beaucoup trop long. Il ne se passait déjà pas grand chose dans le n°2 par rapport à la durée, ici c'est encore plus étiré. Des tonnes de dialogues sans grand intérêt, notamment l'habituel monologue sur la liberté lorsque les très gentils pirates partent se battre pour sauver leur profession. Zzzzz zzzz, c'est fini? Ils vont se battre?
-Orlando Bloom a toujours autant de charisme qu'une huître, et question mollusques, il a de la concurrence dans ce film...
-côté cucul la praline très agaçant comme dans nombres de films US. Après Dark Vador , on apprend que Davy Jones est devenu très très méchant à cause d'une histoire de coeur, mais qu'avant, il avait bon fond. Bien sûr. On peut pas avoir un vrai méchant pour une fois? Un Clarence Boddicker, un Tulsa Doom, un bon gros enc...? Même pas. Et on évitera de parler du couple Elisabeth / Will qui nous offre la scène de mariage la plus ridicule de l'année (qui a dit du siècle?).
-Jolie tromperie sur la marchandise pour le final: on déballe les gros ordinateurs et on fait tout péter dans tous les sens, mais quid des pirates de tous pays venus défiés une armada? Ils restent spectateurs pendant que 3 bateaux se battent en duel. Côté épique, on oubliera.
-Pour la touche Asie, c'est comme prévu un pur élément exotique à ajouter à toute bonne suite qui se respecte. Chow Yun-Fat ne sert évidemment à RIEN.
-Même la musique de Hans Zimmer qui était un des gros points forts de la série malgré son côté poum poum est ici sans rythme et sans relief, le thème principal étant très rarement utilisé.


Bien sûr ça se regarde, Keira est toujours à croquer, Johnnie Depp truculent. Mais quand même, sorti de ça, il reste un gros blockbuster convenu de chez convenu et avec 3 idées pour 2h50 de métrage. Au poids, Pirates des Caraibes 3 ne vaut vraiment le coût.

14 juin 2007
par François


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